Rachida Dati a réfuté mardi toute frustration à l'égard de son nouveau statut de députée européenne, après avoir été piégée par une caméra de télévision en train de confier son désarroi à une amie.
A l’origine de la polémique: un reportage diffusé dimanche soir sur la chaîne de télévision française M6 et remontant à septembre.
Oubliant les micros, Rachida Dati, qui selon les médias français a été écartée de son poste de ministre de la Justice par le président Nicolas Sarkozy pour être envoyée au Parlement européen lors des élections de juin 2009, y confie sa lassitude.
«Je suis dans l'hémicycle du parlement de Strasbourg. Je n'en peux plus, je n'en peux plus! Je pense qu'il va y avoir un drame avant que je finisse mon mandat», explique-t-elle au téléphone.
«Je suis obligée de rester là, de faire la maligne, parce qu'il y a un peu de presse et, d'autre part, il y a l'élection de (José Manuel) Barroso» à la présidence de la Commission européenne Rachida Dati.
«Une conversation totalement privée»
Mardi, interrogée par l’AFP, elle a affirmé que ses propos n’étaient en rien liés à son activité d’élue européenne mais se rapportaient à sa vie privée.
«Il s'agissait d'une conversation avec une amie, donc totalement privée qui ne mettait en cause ni le Parlement ni l'activité européenne. A aucun moment je dis: j'en ai marre du Parlement», a-t-elle affirmé.