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Libération

Dati: «A aucun moment je dis: j’en ai marre du Parlement»

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Piégée par un micro au parlement, la députée européenne tente de rattraper le coup en parlant d'une «conversation totalement privée qui ne mettait en cause ni le Parlement ni l’activité européenne».
Rachida Dati, France's former Justice Minister and newly elected Member of the European Parliament attends the first session of the EU parliament in Strasbourg July 14, 2009. The European Parliament elected ex-Polish Prime Minister Jerzy Buzek as its president on Tuesday, making him the first leader from a former Soviet bloc country to hold one of the European Union's top posts. REUTERS/Yves Herman (FRANCE POLITICS) (Yves Herman / Reuters)
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publié le 15 décembre 2009 à 15h29
(mis à jour le 15 décembre 2009 à 15h45)

Rachida Dati a réfuté mardi toute frustration à l'égard de son nouveau statut de députée européenne, après avoir été piégée par une caméra de télévision en train de confier son désarroi à une amie.

A l’origine de la polémique: un reportage diffusé dimanche soir sur la chaîne de télévision française M6 et remontant à septembre.

Oubliant les micros, Rachida Dati, qui selon les médias français a été écartée de son poste de ministre de la Justice par le président Nicolas Sarkozy pour être envoyée au Parlement européen lors des élections de juin 2009, y confie sa lassitude.

«Je suis dans l'hémicycle du parlement de Strasbourg. Je n'en peux plus, je n'en peux plus! Je pense qu'il va y avoir un drame avant que je finisse mon mandat», explique-t-elle au téléphone.

«Je suis obligée de rester là, de faire la maligne, parce qu'il y a un peu de presse et, d'autre part, il y a l'élection de (José Manuel) Barroso» à la présidence de la Commission européenne Rachida Dati.

«Une conversation totalement privée»

Mardi, interrogée par l’AFP, elle a affirmé que ses propos n’étaient en rien liés à son activité d’élue européenne mais se rapportaient à sa vie privée.

«Il s'agissait d'une conversation avec une amie, donc totalement privée qui ne mettait en cause ni le Parlement ni l'activité européenne. A aucun moment je dis: j'en ai marre du Parlement», a-t-elle affirmé.