Bruno Gollnisch, vice-président du FN, sait choisir ses camarades de combat. Alors que l'autre tête du parti lepéniste, Marine Le Pen, tente de donner une version soft de la formation d'extrême droite, lui ne renie rien.
Vendredi, le concurrent de la fille à la succession du père participait au Forum de la Nation, à Lyon, organisé par un de ses proches, Yvan Benedetti. Ancien directeur de campagne pour les dernières élections européennes, secrétaire départemental adjoint de la fédération du Rhône et conseiller municipal de Vénissieux, ce jeune homme, issu des rangs de l'Oeuvre française, un des partis les plus radicaux de l'extrême droite française, avait réuni un plateau de choix devant plus de 300 personnes.
Cette manifestation à caractère privé, organisée sur le thème de la «conquête de l'Etat pour rendre la France aux Français», réunissait les plus nostalgiques de l'extrême droite européenne, version années 40.
Parmi les hôtes de marque de cette sauterie étaient représentés les phalangistes espagnols, le cercle des amis de Léon Degrelle, le chef rexiste belge dont Hitler disait qu'il était son fils spirituel, le cercle du Six-Février, date de la tentative de coup d'Etat des ligues factieuses françaises contre la République en 1934.
D'autres partis frères avaient fait le déplacement dont Terre et Peuple de Pierre Vial, présent à la tribune et ancien collègue de Bruno Gollnisch à Lyon-III, ou encore le Parti nationaliste français créé par un a