J'ai lu avec surprise la tribune publiée dans Libération du 11 décembre par un «cercle» de fonctionnaires anonymes sur la politique culturelle extérieure de la France. Ces partisans de l'immobilisme critiquent la réforme de la diplomatie publique française.
Cette réforme est la plus importante menée par notre pays depuis longtemps dans ce domaine. Elle crée une grande agence chargée de promouvoir dans le monde notre culture, nos idées, notre langue, nos savoirs. Pour lui servir de relais à l’étranger, nos services de coopération d’ambassade et nos centres culturels seront fusionnés en un établissement unique. Un même nom sera donné à cette agence et à ces relais à l’étranger, en sorte que notre pays disposera désormais de la «marque» qui, à l’heure de la mondialisation, faisait tant défaut à sa diplomatie d’influence. Dans le même temps, un opérateur est créé pour favoriser la mobilité internationale des étudiants, des chercheurs et des experts. C’est l’attractivité de nos universités, de nos centres de recherche et d’expertise qui est en jeu, dans un monde où la concurrence en la matière s’est exacerbée. Cette réforme s’accompagne d’un triple effort : une stratégie rénovée, un plan de formation sans précédent, des moyens financiers additionnels qui bénéficieront notamment aux alliances françaises, aux instituts français, à nos industries culturelles. Pour piloter cette nouvelle coopération internationale, le Quai d’Orsay a créé une «direction générale de la mondiali