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Emplois fictifs de permanents du RPR: Chirac mis en examen

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L'ancien Président est poursuivi dans l'affaire du paiement présumé de salaires par la mairie de Paris à des permanents du RPR. Entendu ce matin par le juge de Nanterre, Jacques Gazeaux, il a de nouveau assuré «qu’aucun système» n’avait «jamais existé à la mairie».
L'ancien président Jacques Chirac dans une rue à Bordeaux, le 20 novembre. (© AFP Jean-Pierre Muller)
par Libération.fr
publié le 18 décembre 2009 à 10h28
(mis à jour le 18 décembre 2009 à 11h44)

2009, année judiciaire chargée pour l'ancien président de la Rébublique. Jacques Chirac a été «mis en examen», vendredi, dans l'affaire des emplois fictifs à la mairie de Paris par le juge de Nanterre, Jacques Gazeaux, auquel il a «réaffirmé qu'aucun système» n'avait «jamais existé à la mairie».

L'entretien, d'une vingtaine de minutes, a eu lieu vendredi matin dans les locaux du médiateur de la République, à Paris, «un lieu totalement neutre», a expliqué à l'AFP l'avocat de Jacques Chirac, Me Jean Veil. «Le juge ne lui a posé aucune question», a-t-il souligné, en ajoutant que l'ancien président de la République avait été mis en examen pour «prise illégale d'intérêt concernant sept emplois».

Dans cette affaire, il s’agit de versements de salaires à des permanents du RPR sous les mandats municipaux de Jacques Chirac (1977-1995). Plusieurs condamnations ont déjà été prononcées dans ce dossier, notamment en 2004 à l’encontre de l’ancien Premier ministre Alain Juppé, condamné en appel à quatorze mois avec sursis et un an d’inéligibilité.

Le dossier avait, en effet, été examiné depuis longtemps par les tribunaux mais son volet «Jacques Chirac» avait été laissé en suspens, celui-ci ayant bénéficié pendant ses douze ans à l’Elysée d’une immunité présidentielle.

«Aucun système à la mairie de Paris»

Lors de sa mise en examen en 1998, Alain Juppé avait alors mis en avant le flou régnant à l’époque autour du financement des partis politiques. L’argument