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Filippetti ironise sur le «droit de non-ingérence» du PS réclamé par Royal

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En campagne, la présidente sortante de la région Poitou-Charentes avait demandé à la direction du parti de ne pas instrumentaliser les élections régionales de mars.
La secrétaire nationale du Parti socialiste (PS) à l'énergie Aurélie Filippetti, le 26 septembre à Paris (© AFP Patrick Kovarik)
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publié le 22 décembre 2009 à 13h31
(mis à jour le 22 décembre 2009 à 13h35)

Rien ne va plus entre Ségolène Royal et Aurélié Filippetti, ancienne membre de son équipe de campagne pendant la campagne présidentielle. Prenant clairement le parti du parti, la députée de Moselle a ironisé ce mardi sur la demande de «non-ingérence dans les affaires de Poitou-Charentes» formulée par Royal, candidate à sa réélection en mars prochain, à l'égard de Solférino.

«Jurisprudence»

En campagne ce week-end, la présidente sortante du conseil régional avait fait savoir, au micro d'Europe 1, son refus que «le PS instrumentalise les régionales», soulignant qu'«elle n'avait jamais fait venir de responsables nationaux du parti dans ses campagnes».

«Il y a maintenant un droit de non-ingérence. C'est nouveau, ça va faire jurisprudence», lui a répondu Filippetti, sur i-Télé. Et la députée de Moselle de poursuivre sur le même ton: «On savait déjà que le PS était étouffé par les baronnies locales et régionales. Eh bien, maintenant, ça va être institutionnalisé. C'est original!»

«Royal est socialiste»

A force de jouer sa carte personnelle, Royal est-elle encore au PS? «Bien sûr, elle est socialiste», s'est ravisée Filippetti, tout en soulignant «l'opposition» dans laquelle l'ancienne candidate à la présidentielle se situe «vis-à-vis de la direction du parti socialiste et vis-à-vis de la politique telle