«Pas favorable». Le PS a fini par arrêter sa position sur le port du voile intégral, question sur laquelle planche une mission d'information parlementaire multi-tendances. Au lendemain de la réunion hebdomadaire du bureau national du parti, son porte-parole Benoît Hamon a réfusé une «loi de circonstance» qui interdirait cette pratique. A rebours de cette ligne, trois socialistes, Philippe Esnol, maire de Conflans-Sainte-Honorine, et les députés Manuel Valls et Aurélie Filippetti, avaient co-signé une tribune dans Libération, le 21 décembre, appelant à «bannir la burqa de l'espace public».
«Nous sommes totalement opposés à la burqa, la burqa est une prison pour les femmes, dans la République elle n'a pas sa place mais une loi de circonstance n'aurait pas les effets escomptés», a développé Benoît Hamon sur RTL. «Dans cette affaire on est confronté à une forme de dérive d'un certain islam» mais «il ne revient pas à un Etat d'apprécier ce qui est la bonne interprétation des écritures, sur ce qui serait dans le Coran ou pas dans le Coran, ce qui serait dans la