Un an après la grève générale qui avait paralysé la Guadeloupe pendant 44 jours, le LKP a tenté samedi de relancer un mouvement de contestation contre la vie chère, qui pour l'heure n'est pas allé au-delà d'une manifestation à Point-à-Pitre.
A l'appel du collectif, "plus de 20.000 voire 25.000" manifestants ont défilé à Pointe-à-Pitre, a annoncé le leader du LKP, Elie Domota. Mais selon la préfecture ils n'étaient que 7.500, dont 2.000 suivaient un groupe carnavalesque, membre du collectif.
"Malgré la désinformation qu'ils ont faite, nous avons réussi à mobiliser en quatre jours", a affirmé M. Domota lors de la dispersion de la manifestation contre la hausse des prix des carburants. Le leader emblématique du LKP - collectif de syndicats et d'associations- estime "avoir déjà gagné".
Dénonçant une "désinformation" dont le LKP serait victime, il a appelé désormais à des "assemblées générales dans les entreprises et les quartiers". L'appel à une grève n'est plus de mise.
Le LKP avait pourtant déposé un préavis de "grève générale illimitée", probablement pour faciliter la participation à la manifestation de samedi, sans toutefois l'annoncer publiquement sur le plan local.
Dans une interview accordée vendredi au Parisien M. Domota avait pourtant lancé un appel à "la grève générale pour le 20 janvier". Samedi sur Europe 1, il a revu son ambition à la baisse, parlant seulement de mobilisation et s'étonnant, bizarrement, que la date du 20 janvier ait été avanc