Fini les bisbilles entre camarades. Après six mois de négociations difficiles, le Front de gauche ressort drapeaux rouges et l'Internationale pour les régionales de mars. Hier, PCF, Parti de gauche (PG) de Jean-Luc Mélenchon et Gauche unitaire de l'ex-LCR Christian Picquet, accompagnés d'autres petites formations de la gauche radicale, ont lancé la campagne de leurs listes «Ensemble pour des régions à gauche, solidaires, écologistes et citoyennes». «On nous a reproché d'être en retard au démarrage. Nous sommes prêts, nous sommes unis, et c'est nous qui faisons le premier meeting de la campagne régionale !» s'est gaussé Jean-Luc Mélenchon devant 3 700 militants réunis au palais des congrès de Paris. Car les discussions pour arriver à disposer tous les logos sur un même écran ont été longues. Elles continuent encore dans certaines des 17 régions de métropole où l'attelage initié lors des européennes de juin (6%) sera mis en œuvre. Dans les cinq autres, les communistes ont choisi de partir dès le premier tour avec le PS.
Adversaire. Avec ou sans les socialistes, le refrain est le même : «Notre ennemi, c'est la droite», annonce la secrétaire nationale PCF, Marie-George Buffet. «L'objectif est de lui mettre une pilée. Qu'elle ressorte en short !» attaque Jean-Luc Mélenchon. «Le vote pour nos listes sera le vote de "l'antisarkozysme utile", c'est-à-dire une sanction qui se transforme en action», poursuit la numéro 1 comm