Les petits plats dans les grands à Solférino comme au Comptoir général, un «espace événementiel solidaire» un brin bobo du Xe parisien, pour Europe Ecologie. Sans se concerter, Martine Aubry et Cécile Duflot ont adressé leur vœux, ce mardi matin, quasi synchros. Foule des grands jours au QG socialiste, pendant que, dans la cour, sous une tente chauffée, on dressait le buffet. Les écologistes avaient, eux, passé commande de petits fours bio, garantis sans thon rouge, nouvelle croisade de Cécile Duflot. Récit des voeux croisés du PS et des Verts, à deux mois de la compétition régionale.
Le moral des troupes
En 2010, les socialistes «frétillent à nouveau». C'est Martine Aubry qui l'assure. Et la numéro un socialiste la première, pimpante et rose aux joues. Fini le temps des passants qui lui donnaient, avec une bienveillance agaçante, du «bon courage», laissant suggérer, soupçonne-t-elle, un «ma pauv' fille...». La nouvelle Martine fait son entrée, prête, après une rude année 2009, à lancer l'«an I de la reconquête». Pourtant, le bilan qu'elle dresse de la décennie 2000, ne remonte pas le moral. Un «cocktail détonant» fait de «montée des inégalités», de «mondialisation financière» en crescendo, et d'«accélération du réchauffement climatique». Du coup, la socialiste fait le vœu, pour 2010, de «prémisses d'un nouveau monde».
«Bloquée dans les transports en commun», Cécile Duflot, secré