La nature joue parfois d’étranges tours à ses défenseurs. Depuis quelques semaines, l’Europe, l’Amérique du Nord, la Chine subissent les assauts d’un hiver glacial. Le thermomètre est descendu à - 20° près de Paris, à - 41° en Norvège, à - 21° en Ecosse, à - 45° aux Etats-Unis, la Floride grelotte, le Royaume-Uni est paralysé par des chutes de neige comme il n’en a pas connu depuis trente ans, partout les transports sont paralysés ou retardés, de nombreuses personnes décèdent, les réseaux d’électricité peinent à fournir l’énergie. Bref, nous n’avons jamais eu aussi froid depuis qu’on nous alerte sur les effets dramatiques du réchauffement.
A cette situation, les spécialistes ont une explication : c'est bien parce que le globe se réchauffe que vous êtes frigorifiés. El Niño, en élevant la température des eaux du Pacifique, perturbe la circulation atmosphérique sur l'Atlantique et le Pacifique Nord et suscite la faiblesse des vents océaniques qui laissent passer l'air polaire. Al Gore l'avait dit dans son film Une vérité qui dérange : la fonte des glaciers, en précipitant d'énormes blocs de glace dans les mers, allait annihiler les effets tempérés du Gulf Stream et entraîner des hivers plus rigoureux. Il fait donc glacial parce qu'il fait plus chaud : logique imparable. Les scientifiques seraient plus crédibles s'ils reconnaissaient la fragilité de leurs estimations et que leur savoir relève, en grande partie, de la spéculation.
Plus généralement, un nouvel obscurantism