Europe-Ecologie a lancé samedi sa campagne des régionales avec l'objectif affiché par Daniel Cohn-Bendit, son héros des européennes, de conforter sa place de troisième force politique en France, en mettant fin à l'hégémonie du PS à gauche.
Au cours d'un meeting de trois heures ponctué de tables-rondes, les "écolos" ont martelé leur souhait de transformer l'essai des européennes (16,28%) pour s'inscrire durablement dans le paysage politique français, moins de trois ans après la déroute de Dominique Voynet à la présidentielle (1,57%).
Un des enjeux des régionales est "la fin de l'hégémonie d'un parti dans la gauche et le début d'un véritable partenariat de gestion les uns avec les autres", a déclaré "Dany", devant quelque 1.800 militants réunis à Montreuil et en présence des 22 têtes de liste et des 14 eurodéputés élus en juin, dont Eva Joly et José Bové.
Pronostiquant un "minimum syndical" de 15% au niveau national et de 19% en Ile-de-France à l'issue du premier tour (14 mars), le co-président des Verts au Parlement européen, longuement applaudi, compte faire d'EE, "de manière définitive, la troisième force politique au niveau national". Et annonce ses ambitions pour 2012 : "entre 50 et 100 députés" écologistes à l'Assemblée nationale, contre trois actuellement.
A l'adresse du Parti socialiste, il lance : "nous allons vous aider à être à la hauteur dans les régions" pour mettre en place la transformatio