Les électeurs de Guyane et de Martinique se prononcent dimanche sur la création d'une «collectivité unique» dans leurs départements-régions, après avoir dit non massivement le 10 janvier à l'autonomie accrue qui leur était proposée lors d'un premier référendum.
Cette collectivité, qui verrait le jour dans les deux ans, disposerait des compétences du département et de la région, Guyane et Martinique présentant la particularité, comme la Guadeloupe et La Réunion, d'être des régions mono-départementales gérées par un conseil général et un conseil régional.
La situation prévaut depuis 1982. Elle a créé des chevauchements et des dépenses inutiles, auxquels le gouvernement souhaite mettre fin.
Comme le 10 janvier, la consultation de dimanche ne concerne ni la Réunion, ni la Guadeloupe.
A la Réunion, les élus n'ont pas demandé majoritairement une collectivité unique.
En Guadeloupe, les élus, déstabilisés par l'ampleur de la crise sociale de 2009, ont reporté à 2011 une éventuelle demande d'évolution institutionnelle.
Faible participation
La question posée dimanche aux 296.800 électeurs de Martinique et 67.500 électeurs de Guyane sera: «Approuvez-vous la création d'une collectivité unique exerçant les compétences dévolues au département et à la région tout en demeurant régie par l'article 73 de la Constitution?».
En cas de oui, le gouvernement devra s'atteler à une loi ordinaire arrêtant la composition de la nouvelle assemblée, le nombre d'élus ... Le