Depuis son ralliement à Nicolas Sarkozy, entre les deux tours de la présidentielle, le Nouveau Centre tente de trouver un espace au sein de la droite. Son président, Hervé Morin, également ministre de la Défense, sait qu'il devra entrer en lice en 2012, histoire de prouver que «l'UDF d'aujourd'hui», slogan du Nouveau Centre, existe réellement.
Le Nouveau Centre a-t-il été bien traité par l’UMP lors des négociations pour l’élaboration des listes pour les prochaines régionales?
Comme dans toute négociation, la dernière ligne droite est toujours difficile. Il faut concilier le pluralisme de la majorité qui est pour moi un impératif politique, les équilibres internes de l’UMP et du Nouveau Centre et les problématiques locales. Mon objectif est d’avoir autant de conseillers régionaux que l’UDF que nous sommes en train de reconstruire.
Le Nouveau Centre ne risque-t-il pas de subir les effets du mauvais contexte national et des critiques qui s’abattent sur la majorité?
La crise économique nous a conduits à faire le choix dès le premier tour d’une liste d’union avec l’UMP. Dans ce contexte difficile, les Français n’auraient pas compris qu’il en soit autrement. Pour le Nouveau Centre, ces régionales marquent aussi la dernière étape de la reconstruction du parti avec la densification de son maillage territorial. La prochaine étape consistera à déployer notre projet politique. Les Français demandent plus de pluralisme dans la vie politique françai