Martine Aubry a lancé dimanche la campagne des régionales du PS, espérant une France tout en «rose» le 21 mars, et se posant en première opposante à Nicolas Sarkozy, patronne d'un parti «fier» de ses «valeurs», alors que l'affaire Georges Frêche empoisonne le PS.
Devant quelque 1 300 secrétaires de section réunis à La Mutualité à Paris, elle a exhorté, dans un discours-fleuve de près d'une heure, à choisir les listes socialistes au premier tour, «parce que le bulletin socialiste, c'est celui de la vision, de la proximité, et de la solidarité», et aussi de la «crédibilité de notre bilan».
«Le 21 mars au soir, j'espère que la carte des régions sera toute rose dans une crise bien noire», a déclaré la Première secrétaire, chaleureusement applaudie.
«Nous sommes une gauche décomplexée»
«Nous, nous sommes fiers de ce que nous sommes, nous sommes une gauche décomplexée», a poursuivi Mme Aubry, pour qui c'est «l'an 1 de la reconquête».
Pour son numéro deux Harlem Désir, «le PS change, retrouve des couleurs, nous le sentons dans ce début de campagne».
A cette réunion, étaient présents le maire de Paris Bertrand Delanoë, l’eurodéputé Vincent Peillon et le président-candidat en Ile-de-France, Jean-Paul Huchon.
Conforté par les sondages, l'optimisme socialiste est cependant terni depuis une semaine par le «clash» avec l