Unité ! Unité ! Les responsables de l’UMP n’ont plus que ce slogan à la bouche pour rassurer des militants doublement traumatisés. Par la reprise de la guerre Sarkozy-Villepin d’abord. Mais aussi par une politique d’ouverture qui a conduit au sacrifice de très nombreux candidats UMP aux prochaines élections régionales.
Samedi, à Paris, 700 délégués du conseil national du parti étaient convoqués à Paris pour valider des investitures négociées dans la douleur. Seulement 60% des militants ont approuvé les candidatures retenues et l’annonce de ce résultat a été accueillie par quelques sifflets.
Clearstream. Les cadres de l'UMP veulent manifestement tourner la page de la désastreuse affaire Clearstream. Ils l'ont démontré samedi en réservant à leurs collègues villepinistes un accueil presque chaleureux, y compris au député de l'Essonne Georges Tron qui dénonçait vendredi «l'acharnement» de Nicolas Sarkozy, évoquait «Verdun» et promettait «la guerre de tranchées jusqu'en 2012». Le secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand, martèle qu'il refuse «d'alimenter la polémique». Rien ni personne ne le détournera de sa volonté de «maintenir l'unité». De son côté, Georges Tron regrette devant les nombreux médias qui le sollicitent ce nouveau procès qui l'empêche «d'entrer dans une nouvelle phase, plus intelligente». Très entouré, lui aussi, le ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire, dit sa «déception» que la