Quelle moins mauvaise solution pour en finir avec le casse-tête Frêche ? A un mois et demi des régionales, le PS devra arrêter mardi sa stratégie en Languedoc-Roussillon, au cours d’un Bureau national très attendu.
A priori, la maire de Montpellier, Hélène Mandroux, devrait y être investie pour barrer la route du président du conseil régional sortant, lâché par Solférino depuis son nouveau dérapage sur la «tronche pas catholique», selon ses termes, de Laurent Fabius. Mais Georges Frêche prépare sa contre-attaque, menaçant, en cas d'exclusion du PS de socialistes fidèles à sa liste, d'attaquer en justice le parti «pour non-respect du vote des militants».
«Aubry bafoue les règles du parti»
Missionné en Languedoc-Roussillon ce week-end, le bras droit de la première secrétaire, François Lamy, devait aider Hélène Mandroux à la constitution d’une liste alternative et tenter de débaucher les cadres et co-listiers restés fidèles à Georges Frêche. Délicat.
Les premiers secrétaires départementaux et les têtes de liste aux régionales engagées derrière lui ont dénoncé, ce lundi, les positions «anti-démocratiques» de Martine Aubry, réclamant le respect du vote des militants. «Toutes les règles démocratiques ont été respectées dans notre région, a rappelé Didier Codorniou, tête de liste dans l'Aude, à l'AFP. Martine Aubry bafoue les règles du parti et les choix des militants. [...