La comparaison a «consterné» SOS Racisme. Chef de file de l'UMP dans la région Poitou-Charentes, Dominique Bussereau a qualifié les candidats du Modem qui figurent sur la liste de son adversaire socialiste, Ségolène Royal, de «harkis». Ce jeudi, le secrétaire d'Etat aux Transports a présenté ses excuses et admis avoir «utilisé à tort le mot "harkis"».
La présidente sortante du conseil régional, qui a accordé, sur sa liste, 5 places éligibles à des centristes derrière Alexis Blanc, ne parvient-elle pas à rassembler ? «Oui, enfin, elle rassemble des harkis, hein, si vous me permettez l'expression, des gens qui vont un peu dans cette affaire parce qu'ils n'ont pas d'autres moyens d'être élus», rétorque Bussereau, interrogé sur Europe 1.
envoyé par Europe1fr
«Il perd un peu les pédales, là»
Sur BFM-TV, Ségolène Royal a jugé «choquants» les propos de son adversaire: «Qu'est-ce que ça veut dire ce vocabulaire violent et dégradant?« La socialiste a suggéré à Bussereau d'écouter François Fillon qui - à la suite du dérapage de Georges Frêche sur «la tronche pas catholique» de Laurent Fabius - «a dit