A «situation bloquée», les grands remèdes. Alors que les discussions entre socialistes anti-Frêche et écologistes du Languedoc-Roussillon ne semblent, à ce jour, guère concluantes, Daniel Cohn-Bendit s'en mêle. Le leader d'Europe Ecologie a lancé hier, dans Midi Libre, la proposition d'une liste «50-50» mi-écologiste, mi-socialiste, qui déboucherait, en cas de victoire aux régionales, sur une présidence tournante entre Hélène Mandroux, investie par le PS, et Jean-Louis Roumégas, chef de file d'Europe Ecologie dans la région. Si le socialiste Paul Alliès, invité ce jeudi de LibéLabo (écoutez ici l'émission Partis pris), ne l'écarte pas, la proposition du co-président des Verts au Parlement européen laisse son parti plus que perplexe.
Revenant à la charge, Cohn-Bendit a détaillé, jeudi matin, son «idée novatrice»: Roumégas pourrait prendre la tête de la région, «par exemple pour deux ans», avant de passer la main à la maire (PS) de Montpellier. «Il faut imaginer des solutions où tout le monde se respecte», a-t-il plaidé auprès de l'AFP. Cohn-Bendit dit avoir soumis cette piste à François Lamy. Le socia