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Libération

Violences dans les stades: La lettre de MAM à son «Cher Brice»

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Les ministres de la Justice, Michèle Alliot-Marie, et de l'Intérieur, Brice Hortefeux, le 2 octobre 2009. (AFP Bertrand Guay)
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publié le 4 février 2010 à 10h28
(mis à jour le 4 février 2010 à 10h28)

Michèle Alliot-Marie, la ministre de la Justice, critique le nombre insuffisant d'interpellations réalisées par les forces de police lors d'incidents à l'occasion de matchs de football, dans une lettre au ministre de l'Intérieur rendue publique jeudi par Europe 1 et le Parisien.

Dans la lettre qui commence par «Cher Brice» et s'achève par la mention «amitiés», la ministre écrit: «Je déplore que les procureurs de la République soient saisis d'un nombre insuffisant de procédures faisant suite à ces interpellations à l'issue des matchs.»

Selon le porte-parole du ministère de la Justice, Guillaume Didier, «ce document est une lettre de ministre à ministre et n'avait pas vocation à être publié». «Cela fait partie des échanges normaux de ministre à ministre et toute interprétation politique est inutile, ridicule et abusive», a-t-il dit à l'AFP, précisant que les deux ministres «se sont téléphonés jeudi matin».

«L’absence ou la quasi absence d’interpellations»

Dans le courrier, Michèle Alliot-Marie remarque «la difficulté d'intervention des forces de l'ordre dans ou aux abords des enceintes sportives». Elle ajoute qu'il n'en «demeure pas moins que l'absence ou la quasi absence d'interpellations à l'issue des graves incidents ayant accompagné de récentes rencontres à Grenoble et à Lille ne me paraît pas de nature à mettre un terme au comportement des su