Malgré les justifications formulées par son parti et le coup de gueule d'Olivier Besancenot contre «un climat nauséabond, islamophobe qui devient insupportable» en France, la candidature d'une jeune étudiante portant le foulard islamique sur la liste du NPA dans le Vaucluse, continue d'être dénoncée comme un coup de pub sur le dos des principes républicains. Et analysée par les divers invités des émission politiques du week-end, comme le signe du déclin du jeune parti anticapitaliste, fondé voilà pile un an, sur les décombres politiques de la LCR.
Olivier Besancenot, qui lançait dimanche la campagne de son parti, à la Bourse du Travail de Saint-Denis, a répondu, à distance, à ses détracteurs, estimant ne pas avoir de «leçon à recevoir, en particulier de la droite». «Parler de coup électoral dans ce genre de cas, vu le contexte actuel, ce n'est franchement pas sérieux», a contre-attaqué celui qui conduira la liste en Ile-de-France. «Nous, on veut parler des problèmes sociaux, de ce qui préoccupe les gens dans les quartiers populaires, alors que la droite crée de faux débats pour détourner l'attent