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Libération

Face à Frêche, PS et Verts font monter les enchères

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publié le 9 février 2010 à 0h00

Vont-ils s’allier dès le premier tour des régionales, et si oui, sur quelles bases ? Tel est l’enjeu de la rencontre qui doit se tenir cet après-midi dans la capitale héraultaise, entre des représentants du Parti socialiste et ceux d’Europe Ecologie.

La maire de Montpellier, Hélène Mandroux, investie par le PS, sera aux côtés de François Lamy, conseiller politique de Martine Aubry. En face, Jean-Louis Roumégas, tête de liste d’Europe Ecologie. Histoire de faire monter les enchères, aucun des deux partis n’accepte pour l’instant de céder le haut de l’affiche à l’autre.

«C'est non négociable», affirme Hélène Mandroux. «C'est non, car avant son investiture elle avait déjà accepté d'être numéro 1 dans l'Hérault sur notre liste. Et puis, elle veut rester maire de Montpellier», assure de son côté le vert Roumégas, qui ne veut pas d'une alliance «sur un mot d'ordre anti-Frêche». «On y va pour faire le point sur le projet et voir qui est dans la liste de Mandroux», explique celui qui, ironie de l'histoire, est conseiller municipal d'opposition et vient de s'abstenir sur le vote du budget de la ville hier soir.

Jean-Louis Roumégas serait d’accord avec l’idée d’une présidence alternée, émise par Daniel Cohn-Bendit et appuyée par des personnalités socialistes comme la députée Aurélie Filippetti. Hélène Mandroux aussi. En cas de victoire de leur éventuelle liste commune, il se voit président de région les deux premières années, elle les deux dernières.

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