350 : C'est le nombre de débats sur l'identité nationale organisés sur tout le territoire par les préfectures depuis trois mois.
«L’UMP se réjouit des décisions audacieuses, justes et concrètes annoncées par François Fillon. Elles répondent […] aux objectifs d’ouverture de notre société.»
Dominique Paillé porte-parole de l'UMP, hier
Un débat qui tombe à plat pour 63 % des Français
Selon un sondage de l’institut Obea-Infraforces pour France Info réalisé auprès de 1 000 personnes, 63 % des Français estiment que le débat sur l’identité nationale n’a pas été constructif et 14% ne se prononcent pas.
«Il est temps qu’on réagisse parce qu’on va se faire bouffer. [...] Il y en a déjà 10 millions que l’on paie à rien foutre.»
André Valentin maire UMP de Goussainville le 1er décembre 2009, lors d'un débat sur l'identité nationale
«Ce que je veux du jeune musulman, quand il est français […], c’est qu’il trouve un travail, c’est qu’il ne parle pas le verlan, qu’il ne mette pas sa casquette à l’envers.»
Nadine Morano secrétaire d'Etat à la Famille
«Le jour où il y aura autant de minarets que de cathédrales en France, ce ne sera plus la France.»
Pascal Clément (UMP) ex-garde des Sceaux, lors d'une réunion du groupe UMP à l'Assemblée en décembre 2009
Lancé le 2 novembre 2009 par le ministre de l'Immigration, Eric Besson, le «grand débat sur l'identité nationale» est d'abord une initiative de Nicolas Sarkozy. C'est lui