Menu
Libération

Georges Frêche attaque Martine Aubry, «élue de la fraude»

Article réservé aux abonnés
En tournée des médias à Paris, le président sortant de la région Languedoc-Roussillon organise sa contre-attaque et se pose en résistant à Solférino.
Georges Frêche, président du conseil régional du Languedoc-Roussillon (ex-PS), le 23 janvier 2010 à Montpellier (AFP Pascal Guyot)
par
publié le 10 février 2010 à 7h06
(mis à jour le 10 février 2010 à 7h08)

Georges Frêche, président divers gauche sortant du Languedoc-Roussillon, a qualifié mardi d'«élue de la fraude» Martine Aubry, première secrétaire, en allusion à son élection à la tête du PS qui a investi une liste concurrente pour le contrer aux régionales.

Sur LCI, Georges Frêche a affirmé: «je n'ai jamais attaqué Paris. Par contre, vous avez des gens à Paris, même le Parti socialiste -j'attaque pas le Parti socialiste- j'ai un débat avec Martine Aubry. Mais vous savez, elle est l'élue de la fraude au Parti socialiste. Elle ne fait que passer».

«Il y a deux de vos collègues qui ont écrit un bouquin qui ne laisse pas de» doute, a-t-il fait valoir, en allusion au livre-brûlot de deux journalistes paru en 2009 "Hold-uPS, arnaques, et trahisons".

Royal soutenue

Et lorsqu'on lui demande s'il n'y a pas eu de fraude dans les fédérations du Languedoc-Roussillon, Georges Frêche, exclu du PS en 2007, répond: «Je ne peux pas porter témoignage pour les 20 ans précédents. Depuis 7 à 8 ans, on nous envoie régulièrement de Paris des gens qui vérifient, des huissiers et des avoués. Je dis que la fédération n'a fait aucune fraude depuis au moins 10 ans. Je ne peux pas vous garantir au-delà».

«Je ne résiste pas à Solférino mais à Martine Aubry. J'ai beaucoup de socialistes parmi les dirigeants qui m'ont apporté leur soutien», a poursuivi l'élu. Comme on lui demande «On ne les a pas tous beaucoup entendus?», il répond: «Ceux qui sont candidats à la prés