Va-t-on vers un accord entre le PS et Europe Ecologie en Languedoc-Roussillon ? «J'ai de l'espoir, les discussions se sont bien passées», reconnaissait hier soir Jean-Louis Roumégas, actuelle tête de liste régionale d'Europe Ecologie, à la sortie d'une réunion avec la maire socialiste de Montpellier, Hélène Mandroux.
Pendant plus de quatre heures, une délégation représentant toutes les composantes d’Europe Ecologie (Verts, Gauche alternative, Nouvelle Gauche et Cap 21) a négocié avec cinq représentants du PS, dont François Lamy, le lieutenant de Martine Aubry, et Christian Assaf, directeur de cabinet d’Hélène Mandroux et ancien dir cab de Georges Frêche à la région. Rien n’a été signé. Mais les deux équipes doivent se retrouver aujourd’hui pour poursuivre les discussions.
«Nous avons évoqué les points communs et les points de divergence, le programme, les listes, la place des uns et des autres, les présidences au niveau des départements», a relaté Hélène Mandroux, qui a évoqué une «tonalité de respect». Si un accord était trouvé, il faudrait encore qu'il soit validé par le «comité de pilotage» d'Europe Ecologie, instance d'une trentaine de personnes représentant les composantes du mouvement.
Les deux partis ont un intérêt à s'entendre. Un sondage TNS Sofres (1) publié hier dans Midi libre donnait 20% au premier tour à une coalition PS-Europe Ecologie menée par Hélène Mandroux, et 17% si elle était conduite par Roumégas. Alors que, séparément,