Menu
Libération

Régionales : la guerre des Netrooms

Article réservé aux abonnés
PS et UMP ont étoffé leur équipe pour mener la bataille du Web.
publié le 13 février 2010 à 0h00

Devinette : quel rapport y a-t-il entre l'arrivée d'Obama à la Maison Blanche et la campagne des régionales ? Internet. Depuis la victoire du démocrate américain qui s'était beaucoup appuyé sur le réseau pour mobiliser ses soutiens et relayer sa campagne en ligne, la dimension internet est devenue incontournable pour tout stratège électoral un tant soit peu à la page. Comme le dit le socialiste Benoît Thieulin, patron de l'agence internet la Netescouade et e-stratège du PS, «avant, les cybercampagnes se faisaient à côté de la campagne. Elles sont maintenant au cœur de la campagne, offline et online. Il est évident que sans Obama, les choses ne seraient pas allées si vite

En interrogeant les QG de Jean-Paul Huchon et de Valérie Pécresse en Ile-de-France, on saisit d’emblée l’importance nouvelle prise par le réseau dans les dispositifs de campagne. A commencer par le nombre de conseillers et/ou sympathisants dédiés à la Netcampagne.

Dans le camp de Huchon, Benoît Thieulin évoque une dizaine de personnes au sein de la «Netroom» du candidat socialiste. L'effectif est plus modeste chez Valérie Pécresse, deux à trois militants à temps plein. «La campagne de Valérie Pécresse lors des primaires UMP face à Roger Karoutchi s'est surtout faite en ligne, explique un conseiller, résultat : on est bien rodé maintenant.» Au total, la candidate UMP compte pas moins de sept sites de campagne si l'on inclut son blog, sa page Facebook et son compte Twitter, auxquels