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Accusée de «clientélisme», Penchard accuse le PS d'avoir «sorti ses propos du contexte»

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La ministre de l'Outre-Mer et candidate en Guadeloupe aux régionales, elle avait dit, en meeting, n’avoir «envie de servir qu’une population», celle de son île. Après la demande de démission du PS, la polémique continue.
Marie-Luce Penchard, ministre de l'Outre-Mer à la Martinique, ce jeudi. (REUTERS/Eric Feferberg/Pool)
publié le 18 février 2010 à 16h57
(mis à jour le 18 février 2010 à 17h00)

Elle ouvre son parapluie. Alors que le PS a réclamé sa démission pour ses propos sur son «envie de [ne] servir qu'une population, c'est la population guadeloupéenne», la ministre de l'Outre-mer, Marie-Luce Penchard a voulu minimiser, mercredi soir, «une tempête dans un verre d'eau». Et a contre-attaqué en affirmant que l'on avait «sorti ses propos du contexte politique» et voulu la «déstabiliser».

Sa ligne de défense? ses casquettes de ministre et de candidate aux régionales - elle est 2e sur la liste UMP en Guadeloupe - seraient distinctes. Or, «j'étais à un meeting et lorsque que j'ai tenu ces propos j'ai très clairement indiqué qu'il s'agissait d'un mandat électif et que, en tant que Guadeloupéenne, je ne voulais pas exercer un mandat électif en dehors de mon département», s'est-elle justifiée à son arrivée à l'aéroport de Fort-de-France (Martinique): «Je sais où se trouve l'intérêt général et où se trouve ma mission de ministre.» Si le réflexe, à l'UMP, est de voler au secours de la ministre candidate, d'autres points de vue se sont exprimés, laissant paraître un certain embarras. A gauche, on continue, à l'unisson, de critiquer un dérapage en règle. Passage en revue.

Ceux qui serrent la rang

Interrogé à l'Assemblée, François Fillon avait balayé, hier, une polémique «dérisoire» et retourné la critiq