L’ancien ministre de la Sécurité publique, Robert Pandraud, membre du bureau politique de l’UMP, est décédé, ce jeudi matin, à l’âge de 81 ans.
Celui qui présidait, depuis 2005, la commission d’organisation et de contrôle des opérations électorales de l’UMP, avait été transféré en urgence à l’hôpital Foch de Suresnes (Hauts-de-Seine), jeudi, où il est décédé. Malade depuis plusieurs années, cet homme, à la stature imposante et à la voix rocailleuse, ne fréquentait plus le siège de l’UMP depuis quelques mois.
A l'annonce de la disparition de ce chiraquien, très proche de l'ancien ministre de l'Intérieur, Charles Pasqua, l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a salué en lui «un homme de coeur», «grand serviteur de la cause politique». Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, rend hommage à «un élu d'une vitalité forte et d'un caractère d'acier».
«Une figure du RPR et du gaullisme»
Le président (UMP) du Sénat, Gérard Larcher, a rendu hommage à «une figure du RPR et du gaullisme». «En plus, Robert, on avait de l'affection pour lui parce qu'il a longtemps présidé la commission qui examinait les difficultés à l'intérieur du RPR», a-t-il raconté. «Ca me fait de la peine. C'était vraiment une figure d'une certaine époque, d'une famille politique à laquelle j'ai adhéré et que j'ai beaucoup aimée, en son temps, qui était le RPR, témoigne Jean-François Copé, président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, sur i-Télé. Robert Pandraud avait un sacré caractère