Noms d'oiseaux
«Pour moi, Huchon représente l'homme politique dans tout ce qu'il a de détestable. Je considère qu'un homme politique doit tenir parole», a lancé Patrick Karam, numéro deux de la liste UMP à Paris et délégué interministériel à l'Egalité des chances des Français d'outre-mer.
«Je suis fils de commerçants et, chez les commerçants, quand on s'entend, on se tope-là et c'est fini, il n'y a pas d'écrit, pas besoin d'écrit, on ne revient pas dessus», a-t-il ajouté. «Chez les hommes politiques, il doit y avoir une éthique, une morale de la parole» et «Huchon fait le contraire».
«Huchon, en 2004, a pris un certain nombre d'engagements, 80% n'ont pas été tenus et je ne supporte pas ça». «Ce que Huchon fait (…) c'est quelque chose que je trouve aussi détestable dans le personnage. Il s'est désintéressé. Ses promesses, il ne les tient pas, c'est acquis, et moi, je considère qu'un homme politique qui ne tient pas ses promesses, il faut le renvoyer chez lui», a-t-il poursuivi.
A propos de Marie-Luce Penchard
Chantal Jouanno, secrétaire d'Etat à l'Ecologie et tête de liste UMP à Paris reconnaît que sa collègue de l'outre-mer a tenu des «propos maladroits» sur la Guadeloupe... Mais déplore «la crise d'hystérie» qui a suivi.
«Quand on est ministre, on ne travaille ni pour un parti, ni pour un territoire spécifique, on n'a absolument pas à être partisan dans nos choix (…). Ses propos étaient maladroits. Ce n'est certainement pas d'ailleurs ce qu'elle a voulu dire