Ils sont l'espoir de l'UMP et se rêvent devant les socialistes le 14 mars. Comme en 2004, communistes et écologistes auvergnats ont choisi l'autonomie au premier tour des régionales. Mais cette fois-ci, pas question pour eux d'être de simples «supplétifs» du Parti socialiste. Que ce soit le communiste André Chassaigne pour le Front de gauche ou le naturaliste, spécialiste de la faune sauvage, Christian Bouchardy pour Europe Ecologie (EE), les alliés du PS espèrent tirer profit des conséquences d'années de guerre des roses au niveau local.
«Les militants et sympathisants socialistes en ont marre des querelles», assure le tête de liste d'EE. Pour sa première campagne, il espère refaire le coup des européennes, soit 13%. «Nous avons une certaine expérience locale qui nous fait sentir qu'il peut y avoir une surprise», sourit-on au Front de gauche, persuadé aussi, de dépasser allègrement la barre des 10% nécessaire au maintien. Et ceci malgré les listes NPA et LO.
Au PCF, on confie même que certaines sections PS pourraient appeler à voter Front de gauche. Car rancunes et luttes de pouvoir minent les socialistes du Puy-de-Dôme depuis quelque temps. Dernier exemple : en 2008, le PS Jean-Yves Gouttebel est réélu président PS du conseil général, alors que les militants avaient désigné une autre candidate. Gouttebel et 16 autres conseillers généraux socialistes sont exclus du parti. Mais pour René Souchon (PS), accompagné des radicaux de gauche PRG et des chev