Plombée par des sondages désespérants, la droite francilienne tente, par tous les moyens, de mobiliser son électorat. Dans le Val-d'Oise, les colistiers de Valérie Pécresse montrent l'exemple, sans faire de détails : les électeurs sont invités à faire barrage au candidat socialiste Ali Soumaré qualifié de «délinquant multirécidiviste chevronné».

Malaise. Ancien porte-parole des familles des deux adolescents tués en 2007 à Villiers-le-Bel lors d'un accident avec une voiture de police, le jeune militant d'origine malienne a décidé de porter plainte. Mais le député UMP Axel Poniatowski, tête de liste dans le Val-d'Oise persiste et signe. Il faisait état, hier, de plusieurs condamnations, la plus récente remontant à moins de cinq mois. «C'est énorme et c'est avéré : il suffit d'aller le vérifier au greffe du tribunal», assure le candidat pour qui «la vraie question reste de savoir si le PS était au courant».

Le procédé n’est pas du goût de tous. Chantal Jouanno, secrétaire d’Etat à l’Ecologie et tête de liste UMP à Paris cache à peine son malaise.«Cette campagne, je ne l’aime pas beaucoup, depuis le début», a-t-elle déclaré hier sur Radio J. Concernant Ali Soumaré, elle a lâché cette surprenante confidence : «Il m’avait l’air d’être un homme très bien, je n’ai pas de difficulté avec lui.»

Lancée vendredi par Francis Delattre et Sébastien Meurant, maires UMP de Franconville et de Saint-Leu-la-Forêt, l'accusation menace de mettre l