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Libération

«Mon accent les dérange, je m’en fiche»

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Georges Frêche contre-attaque dans un livre :
Georges Frêche, président sortant de la région Languedoc-Roussilon à Montpellier le 29 janvier (Stringer France / Reuters)
par
publié le 22 février 2010 à 0h00

Ajourd'hui, Georges Frêche sort en librairie Trêve de balivernes, pour en finir avec l'hypocrisie. L'hebdomadaire Marianne en publie les bonnes feuilles. Extraits.

La tronche de Fabius

«Les gens savent ce que signifie "pas très catholique", ils savent que c’est une expression de la langue française ! De plus, tout le monde est d’accord sur le fait que je suis un des rares au PS à défendre Israël ! Ils savent aussi que je me suis fait attaquer par l’extrême gauche parce que j’ai fait construire une synagogue à Montpellier, et ils connaissent mon attachement à l’existence de l’Etat d’Israël.»

François Mitterrand et Martine Aubry

«Au PS, je ne suis pas en odeur de sainteté. Alors ils m’en veulent. C’est historique, cette détestation. Mitterrand, je ne l’aimais pas, parce qu’il n’avait pas rompu avec la première partie de sa vie. Pas parce qu’on l’avait décoré de la francisque […]. Tout le monde peut faire une erreur de jeunesse, ou même une erreur. Non, ce que je reprochais à Mitterrand, c’était qu’il continuait à recevoir Bousquet à l’Elysée. […] Résultat de mon manque de servilité, il m’a poursuivi d’une sorte de haine froide, et il a barré mon nom trois fois de la liste des futurs ministres, sous différents gouvernements. Mais il me respectait. Et il respectait le vote des militants, ce qui me rendait intouchable à ses yeux dans ma circonscription. Ce n’est pas comme la "petite" Martine Aubry qui fait sa campagne présidentiell