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Libération
Décryptage

Le jeu des 7 erreurs de Pécresse

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Lancée avec tambours et trompettes, la campagne de la ministre (UMP) s’est délitée au fil des semaines.
Valérie Pécresse le 9 décembre 2009 à Issy-les-Moulineaux. (© AFP Jacques Demarthon)
publié le 9 mars 2010 à 0h00

Cherchez la faute. Le 7 février, Valérie Pécresse présentait sa dream team : Nathalie Kosciusko-Morizet, Chantal Jouanno et Rama Yade, alors personnalité politique préférée des Français. Un mois plus tard, la ministre de l'Enseignement supérieur peine encore à rassembler le camp de la majorité présidentielle. Les sept erreurs d'une campagne qui a viré au règlement de comptes.

Karoutchi veut la place

Dès août 2008, Roger Karoutchi, alors secrétaire d’Etat chargé des Relations avec le Parlement, annonce qu’il brigue la tête de liste UMP aux régionales. Sept mois plus tard, Pécresse emporte l’investiture avec 59,9% des suffrages des militants. Nicolas Sarkozy essaie de les réconcilier. Mais les plaies restent ouvertes. D’autant que Karoutchi, qui a quitté le gouvernement en juin 2009, n’obtient même pas la tête de liste dans son département des Hauts-de-Seine. Alors il ne résiste jamais au plaisir de lâcher une vacherie contre Pécresse. Une des dernières ? Le 26 février, il annonce qu’il sera candidat à la présidence du groupe d’opposition UMP au conseil régional. Comme si la défaite ne faisait aucun doute.

Santini en rajoute

Viré en juin du gouvernement, où il était chargé de la Fonction publique, le maire d’Issy-les-Moulineaux est leader régional du Nouveau Centre. André Santini est populaire, et il le sait. Il n’a pas vraiment apprécié son éviction du gouvernement. Alors jusqu’en janvier, il agite la menace d’une liste dissidente si l’U