Le tribunal statuera le 31 mars sur la liste Mandroux
Le tribunal de grande instance de Paris attendra le 31 mars pour annoncer si le PS avait le droit de donner son investiture à une liste anti-Frêche conduite par Hélène Mandroux, ou s'il a violé les règles du parti. Face aux magistrates de la première chambre civile, l'avocat de Didier Codorniou, un élu proche de Georges Frêche qui avait engagé ce recours, a dénoncé «une violation très grave des statuts, mais surtout des principes, du parti socialiste». A l'audience, les avocats du PS ont soutenu que le tribunal n'était «pas compétent» pour cette affaire. Selon Mes Aude Evin et Yves Baudelot, c'est le Conseil d'Etat qui est le «juge de l'élection» d'autant qu'«il ne peut être soutenu qu'à quatre jours du scrutin, cet examen n'aurait pas d'effet» sur les élections. Pour Me Baudelot, les candidats doivent, certes, être désignés par les adhérents, mais ensuite doivent recevoir l'investiture de la Convention nationale du PS. Or la liste Frêche, plébiscitée par les adhérents, n'a pas été validée, le 12 décembre, par la Convention nationale, Frêche n'étant plus socialiste.
«Multirécidiviste» au casier vierge
«Néant»: Voilà ce qui s'inscrit sur le bulletin n°2 du casier judiciaire d'Ali Soumaré, tête de liste (PS) du Val-d'Oise, que le Canard Enchaîné publie ce mercredi. Ce volet du