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Régionales : Aubry face à son rival vert

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Entre un PS confiant et des écologistes confortés par les sondages, les dernières tractations en vue d’une alliance au second tour s’annoncent tendues.
Martine Aubry, première secrétaire du PS, le 12 janvier. (Reuters)
publié le 11 mars 2010 à 0h00
(mis à jour le 11 mars 2010 à 7h22)

D'adversaires à partenaires en moins de quarante-huit heures. Dès dimanche soir, la négociation pour la fusion entre les listes PS et Europe Ecologie (EE) risque de tourner à la confusion. Avant l'effusion nécessaire pour contrer rapidement l'UMP, qui compte bien enfoncer le clou de la division à gauche dès la fermeture des bureaux de vote. «La droite attend qu'on se mette sur la tronche. On va tous faire un effort particulier entre gens de bonne intelligence pour que la fusion se passe bien», martèle Jean-Marc Brûlé, directeur de la campagne d'EE. Rue de Solférino comme chez les écologistes, on professe sa volonté d'aboutir, tout en se préparant à des nuits blanches (dépôt des listes mardi à 18 heures au plus tard). Chaque camp s'en remet aux électeurs, qui fixeront le rapport de force au premier tour, tout en suspectant l'autre d'avoir la grosse tête. «Les Verts vont être pénibles entre le deux tours. C'est pas un scoop, ils vont être un peu chiens», prédit Jean-Louis Bianco, député PS proche de Ségolène Royal. «Il y a eu des contacts secrets dans certaines régions. Mais dans d'autres, la tension est au maximum», analyse le député vert François de Rugy.

Calcul. Hier, les deux états-majors étaient encore à la recherche de deux hôtels contigus à Paris. L'un pour la coordination nationale. L'autre pour l'accord sur l'Ile-de-France. «Pas question d'aller rue de Solférino et cela ne peut pas se faire au siège des Verts puisque les