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Fillon à Nantes: insécurité, burqa et 35 heures au programme

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Le Premier Ministre François Fillon s'exprime à la tribune lors d'un meeting le 11 mars 2010 à Nantes. (AFP Franck Perry)
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publié le 12 mars 2010 à 7h23
(mis à jour le 12 mars 2010 à 7h23)

A trois jours du premier tour des régionales et alors que les sondages sont toujours favorables à la gauche, François Fillon s'en est vivement pris jeudi au PS et à sa première secrétaire, Martine Aubry, fustigeant un parti sans «idée» et critiquant à nouveau les 35 heures.

Le Premier ministre était à Nantes pour soutenir la liste de Christophe Béchu dans les Pays-de-la-Loire, son troisième meeting depuis novembre dans cette région qu'il présida entre 1998 et 2004 avant d'être battu par la gauche.

«La première secrétaire du parti socialiste veut faire de nos régions des contrepouvoirs. Mais au nom de quel projet alternatif? Depuis 2007, le parti socialiste a dépensé 99,5% de son énergie à se trouver un leader et 0,5% à se trouver une idée nouvelle», a-t-il lancé devant quelque 1.200 personnes au Parc des Expositions de la Beaujoire.

Le chef du gouvernement a attaqué une «gauche totalement dépassée par la crise» et qui «n'est pas bien placée pour se présenter aujourd'hui en héros de la croissance». Au même moment, le PS tenait un grand meeting à Paris en présence de Martine Aubry.

Le Premier ministre a renouvelé ses critiques contre les 35 heures instaurées il y a dix ans par l'actuel maire de Lille et chef du PS. «Nous avons décroché de l'Allemagne lorsque nous avons mis en place la réduction du temps de travail. C'es