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Libération
DANIEL COHN-BENDIT, CECILE DUFLOT

Dans la cour  des grands

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Daniel Cohn Bendit et Cecile Duflot. (Charles Platiau/Reuters)
publié le 13 mars 2010 à 0h00

Jusqu'au 21 mars, «Cécile» (Duflot) et «Dany» (Cohn-Bendit) avancent main dans la main pour installer Europe Ecologie (EE) comme «force incontournable du changement politique en France», confiait l'ex-leader de 68 mercredi soir au Cirque d'hiver. Après le carton surprise des européennes de juin (16,28%) l'enjeu est de stabiliser la «galaxie écologiste» autour de 14 ou 15% des voix. Afin que les Verts ne soient plus traités par le PS «comme des idiots utiles, mais d'égal à égal», selon la formule de Noël Mamère.

Ce mercredi-là, ces deux figures tutélaires ont adoubé Cécile Duflot, 34 ans comme «symbole jeune» de la nouvelle vague verte. Donnée huit points derrière son rival socialiste Jean-Paul Huchon en Ile-de-France, la secrétaire nationale des Verts a certes peu de chance de devenir présidente de la région. Mais, tout à son projet de transformation, elle a joué collectif avec les nouveaux comme Augustin Legrand ou Philippe Meirieu et réussi à s'imposer chez les Verts et les non-Verts comme leader naturelle. Dès le 22 mars, Cohn-Bendit va lancer un appel pour qu'EE se structure «comme une équipe de Ligue des champions alors que les Verts jouaient en seconde division».«Cécile» achèvera-t-elle sa mue ou se repliera-t-elle sur les Verts ? «Ce n'est pas en restant dans sa ruche qu'on fait du miel. Elle a atteint un statut, elle peut faire 7 ou 8% à la présidentielle, mais pour quoi faire ?» explique