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Libération

L’UMP se rassure en Alsace

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Les scores cumulés PS et EE atteignent tout juste les 35% de la liste de Richert.
publié le 15 mars 2010 à 0h00

Serré comme jamais. Comme le laissaient penser des sondages versatiles, donnant tour à tour l'Alsace conquise pour la première fois par la gauche ou conservée par la droite, le second tour devrait se jouer dimanche dans un mouchoir de poche. L'UMP menée par le sénateur Philippe Richert arrive sans surprise en tête. Avec un peu moins de 34,94%, il fait même mieux qu'Adrien Zeller (34% en 2004), président décédé en cours de mandat, en août 2009. «C'est un score satisfaisant comparé à ce qui se passe au niveau national», se réjouit Philippe Richert.

Derrière lui, le Parti socialiste de Jacques Bigot, président de la communauté urbaine de Strasbourg, est à plus de 14,97 points (19%). L'écart est significatif. «Mais c'est mieux que le score du premier tour en 2004 alors que je conduisais une liste rassemblant socialistes et Verts», relève Jacques Bigot.

En troisième position, Europe Ecologie échoue dans sa tentative de s'imposer comme la deuxième force politique d'Alsace. Avec 15,6% selon les estimations, les écologistes font moins bien qu'aux européennes de juin (16,88% en Alsace) alors qu'ils comptaient améliorer ce résultat grâce à l'apport du Mouvement écologiste indépendant d'Antoine Waechter (5,85% aux européennes en Alsace) et au soutien de Corinne Lepage (Cap 21). «C'est en deçà de nos espérances», reconnaît leur leader, Jacques Fernique, qui affirme toutefois que «l'écologie a été au cœur de la campagne». Ecologie sociale, solidaire et d