Valérie Pécresse croit encore à la victoire, ou en donne l'illusion. Dès lundi, 8h30, la tête de liste UMP en Ile-de-France repartait en campagne sur un des sujets piliers de son programme : les transports. Embarquant dans son bus colistiers et journalistes pour «dénoncer les points noirs du bilan de Jean-Paul Huchon». Même le premier ministre avait réservé un créneau sur son agenda pour apporter un soutien à une des seules candidates qui aurait encore une chance au deuxième tour.
13h15, escale à la gare de Massy-Palaiseau. Un comité d'accueil local attend les têtes de liste avec café et petits gâteaux. Sont là Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat au développement de l'économie numérique, l'ancien champion de judo et député des Yvelines David Douillet, et Patrick Karam, délégué interministériel à l'égalité des chances des Français d'outre-mer. Valérie Pécresse confie qu'elle «essaie de récupérer Chantal (Jouanno, la secrétaire d'Etat chargée de l'Ecologie), qui va peut-être venir en moto». Il faut marquer le coup pour lancer la campagne de l'entre-deux-tours. «Pendant que la gauche est en train de faire des petits arrangements entre amis, note la ministre, nous montrons l'importance de la région pour le quotidien des franciliens.» Même son de cloche chez David Douillet pour qui «il est important de faire prendre conscience aux gens que les transports sont une compétence du conseil régional».
«Ça, c'est la peinture Huchon!»
La visite de la gare R