Grosse fatigue et coups de pressions. Avant la conclusion d’accords partout en France, hier, entre le PS (30%) et Europe Ecologie (12,5%), sauf en Bretagne.
Dans la nuit de dimanche, les négociations pour la fusion des listes débutent. Dans chacune des régions. Et, au niveau national, au Novotel des Halles, à Paris, transformé pour quarante-huit heures en tour de contrôle du rassemblement rose-vert. Dans le poste de pilotage, côté PS, les députés Claude Bartolone et François Lamy, lieutenants de Martine Aubry, flanqués de Christophe Borgel, secrétaire aux élections. Côté Europe Ecologie (EE), les verts Jean-Vincent Placé et Jean-Marc Brûlé, et les non-verts proches de Daniel Cohn-Bendit, Pascal Durand et André Gattolin. Ambiance «calme et sereine», résume un écologiste, fatigue oblige. «La négo se joue très largement en régions, abonde un socialiste. Les équipes sont là pour lisser les problèmes quand il y en a.»
Autour de minuit, à Poitiers, premier contact entre l'équipe de Ségolène Royal et celle de l'écologiste Françoise Coutant, autour de charcuteries et de yaourts bios. La présidente sortante, qui compte trois verts sur sa liste, propose six places de plus. «Inacceptable» pour EE qui, «sachant que Royal ne peut prendre le risque de diviser quand Aubry rassemble», fait monter les enchères.
Autre lieu, autre friction : en Rhône-Alpes, où après une campagne houleuse, Philippe Meirieu, fort du meil