Et voila la droite qui ressort la sécurité ! Cela faisait longtemps. Mais, voila, le premier tour des élections régionales, dimanche dernier, a été désastreux, avec un piteux score pour l’UMP et une embellie pour le FN. Nicolas Sarkozy a refusé de le reconnaître. Alors, à deux jours d’un second tour qui s’annonce compliqué, il s’agit de détourner l’attention, en se jetant sur les faits divers impliquant des agressions contre des policiers. Avec l’espoir que le discours sécuritaire fasse revenir vers l’UMP les abstentionnistes ou les électeurs du FN.
Premier à donner l'exemple, François Fillon, mercredi soir (lire ici). Et le second - on ne pouvait pas attendre moins de la part de l'ancien ministre de l'Intérieur -, Nicolas Sarkozy lui-même. Hier matin, le Président était à Dammarie-lès-Lys, en Seine-et-Marne, pour rencontrer les proches de Jean-Serge Nérin, le policier tué, mardi, par un groupe appartenant probablement à l'ETA.
Matamore. Après s'être enfermé plus d'une heure dans le commissariat de la ville pour adresser ses condoléances à la famille et aux collègues du défunt, puis pour s'entretenir avec des représentants syndicaux, l'opération récupération commence. Avec, derrière lui, ses ministres de l'Intérieur et de