Rideau. La campagne des régionales s'achève sur une semaine d'entre deux tours marquée, à gauche, par des fusions de listes opérées sans couacs majeurs - à trois exceptions près - et, à droite, par une tentative de mobilisation tous azimuts.
Ultrafavorite, la gauche - qui gère, depuis 2004, 20 des 22 régions métropolitaines - espère confirmer, voire dépasser son score du premier tour grâce à de bons reports de voix. En grande difficulté, la majorité présidentielle mise, elle, sur une victoire - serrée - en Alsace et en Corse, les deux régions qu'elle gère actuellement, pour sauver l'honneur. Elle pourrait aussi se consoler en outre-mer avec un jeu ouvert en Guyane et à la Réunion et les positions plutôt favorables de leurs candidats: Rodolphe Alexandre (un divers gauche rallié à Nicolas Sarkozy) et Didier Robert (UMP) qui a ses chances, à la Réunion, pour détrôner le communiste Paul Vergès.
Razzia rose en vue
Photo de famille des trois patronnes du PS, d'Europe Ecologie et du PCF dans un café parisien, meeting au Zénith avec le trio Huchon (PS) - Duflot (