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Royal, «c’est beau, la vie»

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Pique-nique . Déjà dans l’après-régionales, la présidente a joué les rassembleuses, hier à La Rochelle.
Segolene Royal, à La Rochelle le 18 mars (Regis Duvignau / Reuters)
publié le 19 mars 2010 à 0h00

Ah, les vertus de l'air du grand large… C'est sur les quais du port de pêche de La Rochelle que Ségolène Royal avait convié ses supporteurs, hier, pour son dernier raout de campagne. Un «rassemblement républicain, fraternel et convivial», avec huîtres, soupe de poisson et karaoké sur les classiques de Jean Ferrat, à commencer par C'est beau la vie. De fait, avec un score de 39% au premier tour et un accord passé sans trop de mal avec les écologistes, les lendemains du deuxième tour, dans l'esprit de la présidente de la région Poitou-Charentes, ne déchantent guère. D'autant qu'un sondage Ifop vient de la créditer, alors qu'elle avait atteint en 2004 les 55%, d'un score à l'albanaise : 63% contre 37% à son adversaire UMP Dominique Bussereau. «C'est beau la vie…»

Partition. Ne reste plus à la présidente-candidate qu'à mobiliser les abstentionnistes. Appeler à convaincre, depuis la tribune, «ceux qui sont découragés, en souffrance, qui pensent que la politique ne sert plus à rien». Et à défendre sa «coalition arc-en-ciel, de la gauche syndicale aux centristes humanistes», dont la «dynamique doit se transformer en victoire écrasante».

Et peu importe si certains, tout en jouant la partition de la mobilisation, laissent échapper quelques bémols. Comme Olivier Falorni, premier secrétaire fédéral du PS de Charente-Maritime, qui vient de se fendre d'un communiqué plutôt raide regrettant que des socialistes locaux fas