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Libération

Au FN, objectif 100 conseillers

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L’extrême droite escompte autant d’élus qu’au scrutin de 2004.
publié le 20 mars 2010 à 0h00

Fin de campagne pain bénit pour le FN. Le parti de Jean-Marie Le Pen s'attend à un second tour encore meilleur pour lui. «Et si nous y parvenons, ce qui serait la première fois, cela signifierait qu'une partie importante de notre électorat s'est vraiment détaché de l'UMP pour accorder ses voix à une formation politique pas prête à sceller des accords avec les grands courants de la vie politique française», savoure déjà Marine Le Pen, tête de liste dans le Nord-Pas-de-Calais.A titre personnel, la vice-présidente du FN (18,31 %) compte bien dépasser son adversaire de droite, la secrétaire d'Etat aux Technologies vertes, Valérie Létard (19 %). «L'UMP s'est discréditée en fin de campagne en se caricaturant et en nous ressortant son couplet sur l'insécurité. Cela va nous profiter», poursuit la benjamine des trois filles du chef, candidate à la succession de son père à la tête du parti.

Réserves. Le FN peut effectivement espérer mobiliser une partie des abstentionnistes, comme toutes les autres formations politiques. Mais surtout, «contrairement à l'UMP, nous disposons de quelques réserves de voix», veut croire Bruno Bilde, le directeur de campagne de Marine Le Pen. Le bras droit de la vice-présidente a fait ses comptes. Dans neuf des douze régions où il se maintient, le FN avait du batailler au premier tour contre des listes concurrentes à sa droite. Comme celle menée par Jacques Bompard en Paca, qui a obtenu 2,69 % des voix, la liste de