«Martine» superstar ? Après une première année abominable, la première secrétaire du PS devrait confirmer dimanche soir son net regain de forme. Et s'installer un peu plus dans la peau de la patronne d'une opposition victorieuse par K.-O. Sérieux capital politique, que ses proches entendent illico faire fructifier pour l'habiller du tailleur de la candidate légitime pour 2012. «Martine a de la dynamique», assure son lieutenant François Lamy. «Il est évident qu'elle sera regardée d'une manière totalement différente, appuie Claude Bartolone. Son alchimie a fonctionné.»
Humeur. Du plomb à l'or ? La première secrétaire n'a pas encore tout à fait empoché le pactole. Parce que l'ampleur de la victoire, même si le score du PS a doublé par rapport aux européennes de juin, reste à mesurer : «Il faut qu'on gagne la Corse ou l'Alsace, résume un dirigeant. En terme de symbole, il faut leur en piquer une.» Et parce que nombre de ses camarades ne sont pas d'humeur à lui laisser encaisser ce bénéfice. «De même que le score des européennes n'était pas celui de Martine Aubry, cette victoire n'est pas la sienne, diagnostique Vincent Peillon. C'est celle de Martine Aubry, du PS et de la gauche.» «Il n'y a pas de score national, estime François Rebsamen, proche de Ségolène Royal. Ce n'est que l'agglomération de scores régionaux. Normal que le score rejaillisse sur le PS et sa première secrétaire. Mais ça ne résou