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Libération

L’outre-mer, seul espoir à droite

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Guyane et Réunion pourraient basculer.
publié le 20 mars 2010 à 0h00

Si la conquête de l’Alsace est loin d’être assurée pour la gauche, celle de la Franche-Comté par la droite est encore plus difficile. Elle était sa meilleure chance, mais la triangulaire avec le Front national vient compliquer la tâche d’Alain Joyandet.

Quoi qu'il en soit - et Martine Aubry en est convenue jeudi -, une victoire absolue du PS est impossible, puisque le Languedoc-Roussillon est d'ores et déjà perdu, la première secrétaire ayant elle-même expliqué jeudi que Georges Frêche «n'était plus un homme de gauche».L'UMP aura beau jeu de raconter dimanche que la défaite attendue de son candidat, Raymond Couderc, est en réalité un échec socialiste.

La droite devrait perdre la Corse, où le radical de gauche Paul Giacobbi a de bonnes chances de l’emporter sur le président (UMP) sortant de l’assemblée territoriale, Camille de Rocca Serra.

Mais l’outre-mer pourrait lui permettre de claironner que la gauche, qui présidait 24 régions sur 26, en a perdu 2. Car, même si en Guadeloupe le socialiste sortant, Victorin Lurel, a balayé dès le premier tour la ministre de l’Outre-Mer, Marie-Luce Penchard, l’UMP pourra revendiquer la Guyane, où la droite soutenait le maire de Cayenne, Rodolphe Alexandre, nettement favori. Peu importe qu’il soit un dissident du Parti socialiste guyanais.

Et il y a surtout la Réunion, dont les résultats tomberont avant la clôture du scrutin en métropole. Le maintien du PS Michel Vergoz contre le sortant communiste, Paul Vergès, donne à l’UMP Didier Ro