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Libération

Frêche, moins bien réélu que prévu, rêve d'un «grand parti démocrate à l'américaine»

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publié le 21 mars 2010 à 20h36
(mis à jour le 22 mars 2010 à 0h32)

21 heures, local de campagne à Montpellier. Georges Frêche prend la parole devant une foule de militants enthousiastes. «Nous allons nous embarquer dans un combat national. Les gens veulent un grand parti. Je vois le modèle du parti démocrate américain».

Réélu avec 54,19% des voix dans une triangulaire face à l'UMP (26,43%) et le FN (19,38%), il entend désormais peser dans la désignation du candidat pour la gauche. Il souhaite que tout le monde puisse se présenter, «les écolos, l'extrême gauche, les socialistes, les communistes».

Scoop ? Pour les candidats à désigner pour 2012, il cite, en plus des traditionnels Strauss-Kahn, Royal et Aubry, Gérard Collomb, le maire de Lyon, «qui se présentera peut-être dans les semaines qui viennent».

Frêche annonce aussi qu'il prépare un livre de 400 pages pour début 2011, «un programme de la gauche pour le 21e siècle, adapté à la mondialisation». Il veut faire du Languedoc-Roussillon «un laboratoire», notamment « pour réfléchir à la politique économique de la France ».

Concernant une éventuelle réintégration au sein du PS, il assure qu'il restera divers gauche. «Même si on me le proposait je refuserais».

Il fait planer des menaces sur la maire de Montpellier Hélène Mandroux, désignée fin janvier par le PS et qui n'a obtenu que 7,74% des voix au premier tour. «Je l'aime bien mais elle est bêta, Martine Aubry l'a utilisée comme un pantin».

Selon lui, il n