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Retrait interdit sur les retraites

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Pour l’exécutif, ce doit être la mère des réformes, celle qu’il n’entend pas remettre à plus tard.
Manifestation de retraités le 24 février à Marseille (© AFP Gerard Julien)
publié le 23 mars 2010 à 0h00

Quatre dossiers chauds attendent Nicolas Sarkozy dans les prochains mois. Quatre dossiers qui inquiètent son électorat. Pour trois d’entre eux - la taxe carbone, la réforme territoriale et celle de la justice -, le débat est ouvert sur l’opportunité de poursuivre ou d’opérer un repli si possible en bon ordre (lire ci-dessous). Sur celui des retraites, l’exécutif n’entend pas reculer.

Dans son entretien au Figaro magazine paru à la veille du premier tour des régionales, le chef de l'Etat laissait entendre que le rythme de la seconde moitié du quinquennat ne serait pas le même que celui de la première. «Nous ferons un audit pour améliorer» les réformes réalisées depuis 2007», annonçait-il. «Ensuite, au second semestre 2011, le gouvernement marquera une pause.»

Mais avant cette pause, il faudra avoir bouclé le dossier des retraites. Lors des vœux aux partenaires sociaux, le 16 janvier, Nicolas Sarkozy en avait fait le principal sujet de son discours. Lors du sommet social du 15 février, à l'Elysée, il annonçait aux syndicats et au patronat qu'il souhaitait «un débat approfondi, qui ne s'enlise pas, qui ne s'éternise pas, mais qui prendra le temps qu'il faut».«Il n'est pas question de passer en force», ajoutait-il, précisant qu'il souhaitait que la réforme soit bouclée «à l'automne». Dans l'interview au Figaro magazine, il indiquait qu'un texte de loi serait déposé «au début du mois de septembre». Un