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Libération

La presse tombe sur Sarkozy

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L'abandon de la taxe carbone largement commenté ce matin dans les journaux.
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publié le 24 mars 2010 à 8h41
(mis à jour le 24 mars 2010 à 8h49)

Les quotidiens sont nombreux mercredi à brocarder le «maxi-reniement» gouvernemental sur la taxe carbone, reportée sine die après les vives critiques de l'UMP contre Nicolas Sarkozy, affaibli par la défaite de la droite aux régionales.

Dans Libération, Paul Quinio compare Sarkozy à un «écolo de paille qui remballe, temporairement assure-t-il, cette taxe carbone qu'il se faisait fort d'imposer à une droite rétive, à un pays sceptique, à une Europe frileuse, au monde entier». Avec cette reculade, «Nicolas Sarkozy abandonne beaucoup plus qu'une taxe dont les modalités pouvaient d'ailleurs être débattues : il renonce à son ADN d'hyperprésident». Lire l'éditorial de Paul Quinio

«Nicolas Sarkozy savait bien qu'au premier accident électoral, son camp lui réclamerait des comptes. Nous y sommes. Le sort de la taxe carbone est symptomatique de cette nouvelle donne», juge Paul-Henri du Limbert dans Le Figaro.

Les Echos, par la plume de Jean-Francis Pécresse, privilégient une analyse économique: «L'ampleur de la crise a inversé les priorités, obligeant à faire, provisoirement, passer la compétitivité économique avant l'exemplarité écologique».

François Lenglet est plus sévère dans La Tribu