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Libération

Sarkozy assure qu'il va continuer les réformes

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Allocution de Nicolas Sarkozy à l'Elysée, le 24 mars, après le conseil des ministres. (REUTERS)
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publié le 24 mars 2010 à 13h00
(mis à jour le 24 mars 2010 à 13h04)

A l’issue du conseil des ministres, Nicolas Sarkozy s’est fendu d’une déclaration, initiative inhabituelle. Quelques annonces, mais aussi des mises au point, au surlendemain de la défaite aux régionales et après l’annonce, par François Fillon, de l’ajournement de la taxe carbone.

La taxe carbone

Le président s'est affiché comme le défenseur d'une taxe carbone... européenne. «Je confirme notre choix d'une fiscalité écologique mais je subordonne la création d'une taxe carbone intérieure à une taxe aux frontières (de l'Europe) qui protègera notre agriculture et nos industries contre la concurrence déloyale de ceux qui continuent à polluer sans vergogne.» Il s'est justifié : «Le dumping environnemental menace nos emplois. Il serait absurde de taxer les entreprises françaises en donnant un avantage compétitif aux entreprises des pays pollueurs.»

Les réformes

Nicolas Sarkozy a estimé mercredi que «rien ne serait pire que de changer de cap du tout au tout, en cédant à l'agitation propre aux périodes électorales», a dit le président de la République. «Les conséquences économiques et sociales de la crise financière, la nécessité de tirer les leçons de ce qui s'est passé, exigent du sang-froid», a-t-il ajouté. «Il y a des choix sur lesquels nous devons faire preuve de constance. Nous devons continuer les réformes. Arrêter maintenant serait ruiner les efforts accomplis. Vous m'avez fait confiance pour moderniser la France, je tiendrai mes engagements», a-t-il également af