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Fillon ne lâche rien, sauf la taxe carbone

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Dans une interview au Journal du Dimanche, le premier ministre confirme le maintien du bouclier fiscal ou la réduction du nombre de fonctionnaires. Et réprimande Chantal Jouanno publiquement.
François Fillon (© AFP photo AFP)
par F.L. (avec agences)
publié le 27 mars 2010 à 19h37
(mis à jour le 27 mars 2010 à 19h58)

Ne rien céder, surtout. Réduction des effectifs de fonctionnaires, bouclier fiscal ou réforme des collectivités locales: dans une interview au Journal du Dimanche publiée une semaine après la défaite la majorité aux élections régionales, le premier ministre François Fillon réaffirme qu'il n'abandonnera pas les objectifs fixés par le gouvernement et Nicolas Sarkozy. Malgré les demandes de l'opposition et d'une partie de la majorité. "On ne change pas une politique engagée depuis 3 ans qui commence à peine à produire ses effets, au risque de rater le train de la croissance qui repart", proclame-t-il.

François Fillon entend ainsi poursuivre "la réduction des effectifs de fonctionnaires" et "le gel des dépenses de l'Etat" dans le budget de 2011. "Il y a un moment où le niveau d'endettement est simplement insoutenable. Les comptes sociaux pèsent très lourd, mais ce n'est qu'un aspect du problème", affirme le Premier ministre, soulignant qu'il s'agit d'un "effort extraordinaire, extrêmement compliqué à mettre en oeuvre." Même raideur sur le bouclier fiscal, qu'il ne veut pas toucher afin de ne pas "casser le retour de la croissance".

Ouverture sur le mode de scrutin territorial

Sur la réforme des collectivités territoriales, fortement contestée par l'opposition qui y voir un coup de force destiné à réduire leur pouvoir, le premier ministre a indiqué qu'il comptait "simplifier et